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Les combats entre la junte birmane et des groupes ethniques armés ont repris à proximité de la frontière thaïlandaise, ont rapporté samedi un groupe armé et l'armée thaïlandaise, après une semaine de calme relatif.

Les affrontements ont éclaté près de la ville de Myawaddy, une localité stratégique pour le commerce avec la Thaïlande. Début avril, les troupes gouvernementales ont été contraintes de se retirer de cette ville.

La Birmanie est proie à une rébellion depuis que l'armée a renversé le gouvernement démocratiquement élu d'Aung San Suu Kyi en 2021. Mais la junte fait actuellement face à la menace la plus grande qu'elle ait jamais connue.

La Corée du Nord a procédé à l'essai d'une ogive de "très grande taille" conçue pour un missile de croisière stratégique, a rapporté un média d'Etat samedi. Elle a également lancé un nouveau type de missile antiaérien.

La Corée du Nord poursuit le développement de ses programmes d'armement, notamment nucléaire, malgré les sanctions internationales dont elle fait l'objet.

Depuis le début de l'année, le pays, doté de l'arme nucléaire, a qualifié la Corée du Sud de "principal ennemi", fermé les agences consacrées à la réunification et au dialogue intercoréen et a menacé d'entrer en guerre pour toute violation de son territoire "ne serait-ce que de 0,001 millimètre".

Vingt-et-un avions militaires chinois ont été détectés autour de l'île de Taïwan samedi depuis 08h15 locales, a annoncé le ministère de la Défense. Dix-sept d'entre eux ont franchi la ligne médiane" du détroit de Taïwan, une démarcation non reconnue par Pékin.

Les forces armées "ont déployé des moyens appropriés pour réagir en conséquence", a précisé le ministère.

L'île autonome revendiquée par Pékin subit une recrudescence des incursions d'appareils chinois depuis 2016. Ces actions s'inscrivent dans ce que les experts appellent la stratégie de la "zone grise", soit des actions d'intimidation qui ne vont pas jusqu'à des actes de guerre à proprement parler.

Les Etats-Unis ont donné leur accord vendredi pour retirer du Niger leurs 1000 soldats engagés dans la lutte contre les islamistes, ont annoncé plusieurs responsables américains.

Au pouvoir depuis le coup d'Etat du 26 juillet dernier, les militaires nigériens ont dénoncé en mars l'accord de coopération militaire signé avec les USA en 2012, estimant que celui-ci avait été "imposé unilatéralement".

Samedi à Niamey, des milliers de manifestants ont demandé le départ sans délai des forces US à l'initiative d'associations soutenant le régime, qui a déjà exigé le départ des soldats français et s'est rapproché de la Russie, comme le Mali et le Burkina Faso.

La communauté internationale appelle à la retenue après une attaque contre l'Iran attribuée à Israël, dans un contexte d'escalade au Moyen-Orient depuis la guerre dévastatrice à Gaza où les frappes se poursuivent samedi.

Vendredi, avant l'aube, des explosions ont été entendues près d'une base militaire dans le centre de l'Iran. Mais les autorités ont minimisé l'impact des explosions et n'ont pas accusé Israël, qui ne les a pas revendiquées.

Des médias aux Etats-Unis, citant des responsables américains, ont affirmé qu'il s'agissait d'une opération israélienne menée en riposte à une attaque iranienne inédite aux drones et aux missiles contre Israël le 13 avril.

Le Congrès américain n'a jamais été aussi proche d'adopter un grand plan d'aide pour l'Ukraine, Israël et Taïwan, avec un vote crucial prévu samedi.

Les élus de la Chambre américaine des représentants se prononceront sur cette gigantesque enveloppe de 95 milliards de dollars à partir de 13h00 locales (19h00 suisses). Ils voteront en même temps sur une possible interdiction de l'application TikTok, attachée à cette proposition de loi. 

Dévoilés mercredi, ces textes sont le fruit de mois de tractations extrêmement acrimonieuses, d'allées et venues du président ukrainien Volodymyr Zelensky à Washington, de pressions d'alliés à travers le monde.

Le mont Ruang en Indonésie est à nouveau entré en éruption vendredi, propulsant une colonne de cendres dans le ciel, quelques jours après des éruptions qui ont contraint à l'évacuation de milliers d'habitants d'une île voisine. Le niveau d'alerte maximal avait été conservé et la zone a été évacuée dans un rayon de six kilomètres.

Des frappes de missiles russes ont endommagé vendredi des installations ukrainiennes et singapouriennes du port de Pivdenny, dans la région d'Odessa, dans le sud de l'Ukraine, a déclaré le président Volodymyr Zelensky.

Une personne a été blessée lors de l'attaque, a fait savoir le gouverneur de la région. Le commandement militaire du sud de l'Ukraine a lui fait état d'incendies. Des chaînes Telegram locales ont diffusé des vidéos montrant une fumée noire s'élevant d'un site considéré comme celui de l'attaque.

La Russie a récemment intensifié l'utilisation de missiles balistiques, plus difficiles à intercepter, pour frapper les régions méridionales de l'Ukraine.